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L’incroyable histoire de Helmut Jonen, le banquier qui vit de ses dividendes

Il était une fois Helmut Jonen, 62 ans, un gestionnaire d’actifs chez UBS.

Avec un salaire annuel de 300 000 francs suisses (ou, en gros, l’équivalent d’une petite île tropicale), Jonen semblait avoir tout ce dont on pourrait rêver.

Pourtant, il a décidé de quitter son poste à la banque pour vivre des dividendes.

« J’ai atteint ma liberté financière avec 240 000 francs suisses de dividendes par an, soit 80% de mon salaire à UBS », raconte-t-il.

Vous pouvez donc imaginer la réaction de son comptable: « Mais, Helmut, tu es devenu fou? »

Quand l’argent travaille pour toi: la conversion au dividendisme

Pour l’année 2023, Jonen prévoit de gagner pour la première fois plus de 300 000 euros de dividendes.

Le mois de mai 2022 a été un record pour lui avec plus de 35 000 euros de dividendes. Ce qui, soyons clairs, est beaucoup plus que ce que la plupart d’entre nous gagne en un mois.

En fait, il a commencé à investir son argent dans la bourse en 1982, lorsque l’idée de vivre des investissements n’était qu’une petite graine dans son esprit.

« Si vous voulez vivre de dividendes, vous devez commencer dans la vingtaine. Si vous attendez la quarantaine, ça devient assez sacrément cher », dit-il.

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Mais, attendez une minute, Helmut, où étiez-vous avec ce conseil quand nous avions 25 ans?

Le secret du succès: la stratégie du « penseur lent »

La clé du succès de Jonen? La patience.

En travaillant avec des clients fortunés à UBS, il a appris à voir le long terme lorsqu’il investit.

« Certains investisseurs en bourse sont comme des poules sans tête. Ils paniquent quand une action chute de plus de 5% », dit-il. Mais lui, oh non, pas notre Helmut.

Chez UBS, il a appris à tenir une action pendant au moins cinq ans.

« Les entrepreneurs les plus prospères sont ceux qui pensent en termes de générations. Penser à très long terme est la clé d’une carrière boursière réussie », dit-il.

En fin de compte, il semble que Jonen soit la tortue de la finance, prouvant qu’avec un peu de patience et beaucoup de prévoyance, la lenteur peut finalement gagner la course.